Comme George Orwell, Franz Kafka a donné son nom à un monde de cauchemars, mais dans le monde de Kafka, on ne sait jamais exactement de quoi il s'agit. Le Procès, où les règles sont cachées même aux plus hauts responsables, et s'il y a lieu d'obtenir de l'aide, elle viendra de sources inattendues, est une histoire effrayante et complètement amusante qui entretient, jusqu'au bout, une atmosphère de désorientation implacable. À première vue sur la bureaucratie, il s'agit en dernier ressort d'une description de l'absurdité de la nature humaine « normale ». Le château est encore plus énigmatique. S'agit-il d'une allégorie d'un système quasi féodal laissant place à une nouvelle liberté pour le sujet ?