Lorsqu'on apprend l'histoire d'Internet, on nous enseigne à nous concentrer sur l'ingénierie, le complexe militaro-industriel et les grands-pères qui ont créé l'architecture et le protocole, mais Internet n'est pas seulement un réseau de câbles, de serveurs et d'ordinateurs. C'est un environnement qui façonne et est façonné par ses habitants et leur utilisation. La création et l'utilisation de l'Index du Cyberféminisme est un acte social et politique. Il prend le nom de cyberféminisme comme un parapluie, le complique et le met en évidence. Édité par la designer, professeure et chercheuse Mindy Seu (qui a commencé le projet lors d'une bourse au Berkman Klein Center for the Internet & Society de la Harvard Law School, le présentant plus tard au New Museum), il comprend plus de 1 000 courtes entrées d'activisme techno-critique radical dans une variété de médias, y compris des extraits d'articles académiques et de textes savants ; des descriptions de hackerspaces, de groupes d'activistes des droits numériques, de bio-hacktivisme ; et des représentations d'art net féministe et d'art des nouveaux médias. Les contributeurs incluent : Skawennati, Charlotte Web, Melanie Hoff, Constanza Pina, Melissa Aguilar, Cornelia Sollfrank, Paola Ricaurte Quijano, Mary Maggic, Neema Githere, Helen Hester, Annie Goh, VNS Matrix, Klau Chinche / Klau Kinky et Irina Aristarkhova.