Un classique fondamental de la littérature surréaliste, La Jambe de bois réunit les courtes proses de l'archi-surréaliste Benjamin Péret : un éventail d'écritures automatiques et de récits fantastiques utilisant tout, des pitreries cinématographiques de Buster Keaton et de l'animation burlesque aux dispositifs narratifs des romans policiers, opérations alchimiques et mythologie. La Jambe de bois se compose de 24 récits délirants, y compris les œuvres de la longueur d'une novella "Et les seins mouraient" et "Il y avait une petite boulangère". Les contes de fées pour adultes de Péret allient également fidélité à Lewis Carroll et au Marquis de Sade, et présentent l'un des exemples les plus clairs de l'humour surréaliste, où les frontières entre personnage et objet s'estompent, et où un portemanteau, un artichaut ou un tas de fumier est tout aussi susceptible que Napoléon, El Cid ou le Pape Pie VII d'endosser le rôle de héros et d'aventurier. Péret lui-même a édité cette collection vers la fin de sa vie. Publiée à l'origine en français en 1957, presque toutes les histoires de cette collection avaient été écrites dans les années 1920, la moitié d'entre elles précédant même le Manifeste du surréalisme d'André Breton. La Jambe de bois offre non seulement un sommet de l'écriture automatique surréaliste, mais un chapitre clé dans la genèse du mouvement surréaliste.