Il est difficile de parler de photographie sans aborder les questions de temps, de mémoire et de mort, non pas comme des archétypes stéréotypés, mais comme des entités culturelles et naturelles stimulantes et malléables. --Domingo Milella Ce premier monographe publié par Domingo Milella est un voyage photographique depuis sa ville natale en périphérie de Bari, dans le sud de l'Italie, nous emmenant à Mexico, au Caire, à Ankara, en Anatolie, en Sicile, en Tunisie et jusqu'en Mésopotamie. Le sujet de Milella est les villes et leurs frontières, les cimetières et les villages, les grottes et les maisons, les tombes et les hiéroglyphes--en bref, les signes de la présence de l'homme sur terre. Son intérêt réside dans le chevauchement entre civilisation et nature, et comment le paysage et l'architecture sont investis de mémoire individuelle et collective. Ces photographies émergent et défient les idées classiques du paysage dans l'histoire de l'art, et cherchent une iconographie alternative dans laquelle un passé presque oublié coexiste avec le présent. Milella dit : "Faire des images ne signifie pas seulement documenter ou prendre des photographies. C'est aussi une possibilité de contemplation et de souvenir. Construire une image du passé, c'est affronter le présent et activer la possibilité de l'avenir."