« Et encore comme l'air, je vais me lever »... Bien avant que les mouvements #MeToo et #TimesUp n'introduisent les agressions sexuelles dans la conversation, Maya Angelou a écrit dans son premier livre, I Know Why the Caged Bird Sings (1969), sur sa propre expérience avec les traumatismes sexuels, et comment le petit ami de sa mère l'a violée lorsqu'elle était enfant. Après avoir témoigné contre lui dans son procès, il a été reconnu coupable et emprisonné, et après sa libération, il a été battu à mort, une série d'événements qui l'ont amenée à arrêter de parler pendant un certain temps. Angelou a réduit sa voix au silence parce qu'elle pensait que sa voix était si puissante qu'elle pouvait tuer des gens. Loin de la vérité. La voix d'Angelou était si puissante qu'elle pouvait faire en sorte que les gens se sentent vivants, entendus, en paix.