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En entrant chez Kingston Social, vous ressentirez instantanément quelque chose de différent. Personne ne pianote sur son ordinateur portable, on n’entend aucune sonnerie et il n’y a pas non plus de distraction numérique. Le lieu embaume du délicieux parfum des espressos, avec quelques bavardages ou rires en fond. Les visiteurs feuillètent les livres, parcourent les étagères. L’ambiance est décontractée, apaisante. On s’y sent bien.
« Nous voulions un endroit comme celui-ci », explique Samara Daly, cofondatrice de Kingston Social aux côtés de deux artistes partenaires. « Pas un espace de coworking, ni simplement un commerce. Nous souhaitions créer un véritable espace social, où les gens peuvent discuter. »
Kingston Social est un hybride rare : un café, un commerce avec des produits sélectionnés avec soin et une galerie d’art qui se renouvelle sans cesse, le tout situé dans un coin ensoleillé du centre-ville de Kingston, dans l’État de New York. Depuis l’ouverture, c’est devenu une sorte de magasin général moderne allié à un centre culturel. À l’intérieur, les habitants se mêlent aux visiteurs du week-end et aux jeunes familles qui sirotent un café pendant que leurs enfants font du coloriage sur la table qui leur est réservée.
« Nous venons de célébrer notre premier anniversaire », explique Samara. « C’est incroyable de voir comment ce lieu séduit différentes générations, des gens qui ont vécu à Kingston toute leur vie aux nouveaux arrivants. Tout le monde trouve son propre rythme ici. »
Nous voulions créer un espace où l’on peut vraiment échanger, ouvrir un beau livre, découvrir des œuvres d’art, boire un bon café et trouver quelque chose d’inattendu à rapporter chez soi.
Samara Daly, propriétaire et responsable des ventes, Kingston Social
Trois entreprises, une vision
Chaque jour, vous trouverez à Kingston un assortiment de produits soigneusement sélectionnés, des jouets faits à la main aux kits créatifs pour enfants, en passant par la vaisselle élégante, les livres de cuisine et les produits de base de la cuisine internationale. La galerie d’art présente principalement des femmes artistes de la vallée de l’Hudson et au-delà. Avec ses pâtisseries italiennes et son espresso corsé, le café fait le lien.
Samara, qui a une expérience dans le domaine de l’immobilier et des retombées sociales, rêvait depuis longtemps d’ouvrir un magasin moderne. « J’ai toujours rêvé de ça », dit-elle. « Un lieu qui donne l’impression d’être organisé, communautaire, mais pas surchargé. »
Découverte et achat sans stress
Gérer trois concepts de vente au détail sous un même toit peut s’avérer chaotique, mais Faire rend l’aspect merchandising gérable, voire amusant. « J’avais une vision très claire des types de produits que je voulais dans la boutique », explique Samara. « Plusieurs amis commerçants m’ont conseillé Faire en me promettant que j’allais adorer. Ils avaient raison. »
Les outils de recherche de la plateforme aident Samara à trouver exactement le produit qu’elle recherche, comme un plaid rayé ou une couverture aux couleurs vives provenant d’une entreprise gérée par des femmes et non disponible sur Amazon. Elle utilise des tags et des filtres pour affiner ses recherches et prend souvent contact avec les créateurs directement sur la messagerie Faire. « Faire est vraiment ma référence en matière d’approvisionnement. La plateforme me permet de m’organiser et de découvrir de belles choses auprès de petites marques », poursuit-elle. « En général, je contacte le propriétaire pour me présenter ou le remercier. J’aime vraiment avoir ce lien direct. »
L’intégration avec Shopify et la politique de retour flexible de Faire simplifie également le processus : « Si quelque chose ne correspond pas à la qualité à laquelle je m’attendais, je peux le renvoyer. Cela fait une grande différence lorsque vous gérez un petit magasin. »
Conseils pour les nouveaux commerçants : commencez petit et renouvelez vos stocks
L’ouverture d’un concept hybride comme Kingston Social passe par un processus d’apprentissage par essai et erreur, et Samara invite les autres commerçants à résister à la tentation de trop acheter. « Il n’y a rien de mal à commencer avec deux ou trois produits », dit-elle. « Si tout se vend la première semaine, c’est bon signe. Vous pouvez commander à nouveau. Vous comprenez ainsi ce qui plaît. »
Les minimums flexibles de Faire lui permettent de stocker une large gamme d’articles sans la pression liée à l’engagement pour des volumes importants. « Au début, je n’ai pas réussi à respecter certains seuils, car les minimums de commande étaient trop élevés, mais j’ai ensuite trouvé d’excellentes alternatives qui fonctionnaient encore mieux pour notre espace. »
Renouveler l’assortiment est essentiel pour continuer à susciter l’intérêt des habitués. « Tous les deux mois au moins, j’ajoute quelque chose de nouveau : un livre de cuisine, des fournitures artistiques pour les enfants, un nouveau lot de fiches de lecture. Nos clients le remarquent. Ils sont surpris de découvrir de nouvelles choses à chaque visite, et c’est exactement ce genre de réaction que je recherche. »
Créer une communauté, un client à la fois
Chez Kingston Social, chaque détail reflète une esthétique claire et cohérente, du merchandising sobre et recherché, jusqu’à la façon dont l’art fait écho aux couleurs du café. La stratégie de l’équipe en matière de marketing et de conception visuelle relie le tout. « Nous essayons de créer un rythme entre tous les éléments afin de donner l’impression qu’il s’agit d’une seule expérience, et non de trois univers distincts. »
Pour Samara, le succès ne se mesure pas par les chiffres de vente, mais par le nombre d’habitués qui reviennent chaque semaine. Les enfants qui dessinent pendant que leurs parents sirotent des cappuccinos. Les conversations animées par un nouveau tableau accroché au mur. « Je pense que Kingston est un endroit magique », se félicite-t-elle. « Faire m’aide à entretenir cette atmosphère en facilitant la recherche d’objets beaux et bien pensés qui apportent de la joie aux gens. »
