Richmond est une ville avec un pedigree, un passé qui remonte aux premiers colons anglais qui ont débarqué à Jamestown en 1607. Pourtant, l'accent de ce volume est mis sur le vingtième siècle, qui fut, à juste titre, le siècle de l'Amérique et la renaissance de Richmond en tant que ville moderne et transformée. Plus Richmond se rapprochait du vingtième siècle, plus elle semblait être une ville d'archives et d'icônes, la « ville sainte » de la Confédération, et une ville industrielle américaine, reflétant la prospérité et les problèmes de la production de masse", écrivait l'historienne Marie Tyler-McGraw, de la ville qui s'était accrochée si fermement à son statut de capitale de la Confédération et de bastion de la cause du Sud pendant la guerre. "La Cause Perdue en tant que forme de religion civile pour le Sud était particulièrement évocatrice à Richmond", poursuivait McGraw, "Pourtant, l'influence politique des zélateurs de la Cause Perdue n'était probablement pas aussi grande que ses acolytes l'imaginaient. Tant les politiciens que les hommes d'affaires trouvaient que la Cause Perdue était un concept malléable, adaptable aux nouvelles circonstances." Richmond était prête pour un relooking – et elle l'a eu.