La peinture de Tarsila do Amaral (1886–1973), La Lune (1928), un nocturne hautement stylisé et désolé, est née du désir de l'artiste de créer une nouvelle forme d'expression nationale pour le Brésil. Dans La Lune et d'autres peintures de la fin des années 1920, do Amaral a réussi à « cannibaliser » la peinture moderne européenne ainsi que la culture populaire brésilienne et le folklore autochtone pour les transformer en quelque chose de nouveau. Dans ce volume de la série MoMA One on One, la conservatrice Beverly Adams examine la négociation unique de do Amaral entre son identité brésilienne et les innovations contemporaines de l'Europe, un exercice d'équilibre sur lequel elle a construit un art moderne pour son pays.